0 thoughts on “Images tagged "noyer"

  1. Magnifique Tristan, merci pour cette ballade enchantée au cœur de ton jardin….

  2. Un blog exquis… Les photos aussi splendides que la qualité des références et explications.

    Bravo !

  3. Hello Tristan,
    je te félicite pour ton travail. Ton blog m’a fait comprendre ta démarche. J’ai été très touché par tes recettes de glaces, sirop, confiture, crème…
    C’est top, bravo!

    Ps: je t’ai laissé un mail en adresse de contact pour qu’on le garde!

  4. Oui trop beau!! Et aussi en passant, n’oublie pas de remercier ta sœur préférée de t’avoir fait passer devant ce spot d’arbres 😉

    • Certes, certes. Et j’ai bien l’intention d’entraîner ma sœur préférée dans mes futurs campagnes de recherches (haha, te voila au pied du mur!).

  5. Tes photos sont magnifiques! Et elles reflètent vraiment tout ton travail… Magnifique!
    Et ta confiture de cynorrhodons est TROP BONNE! Bien qu’après avoir mangé aussi ta crème de marrons, ta cramaillotte et après avoir bu tes tisanes je ne sais plus quoi choisir… Et il me reste encore tes sirops à tester! Haaa tu nous régales 🙂

  6. hoo l’autre , genre ca fait déja 3 mois qu’il nous fait ca en cachette, et qu’il sort de l’ombre comme ca l’air de rien…

  7. c’ était un grand bonheur que de partager le temps avec cet immense.

      • Beaucoup de plaisir à vous lire
        j’apprécie vos commentaires sur les plantes j’adore les arbres et la nature en générale j’habite thonon proximité du lac et j’ai habité sciez 20 ans merci pour votre intérêt à la nature
        peut-être à bientôt dans le bas chablais

      • Merci pour votre message.
        Vous qui avez habité 20 ans à Sciez, connaissez-vous le châtaignier de Bonnatrait? (voir ici)

  8. Très joli site et surtout beau sujet : je n’y connais rien en jardinage, agrologie ou agriculture mais j’apprécie beaucoup la démarche. Continues comme ça et fais nous rêver !

  9. Qu’il est beau cet arbre! ca doit effectivement etre impressionnant d’etre en face…

    • J’aurais bien aimé les identifier, mais avec 100m de vide en dessous j’ai jugé préférable de garder mes distances.
      Dangereux la botanique! Je devrais peut-être me rabattre sur la philatélie 🙂

  10. Il est tellement beau notre jardin 🙂
    Il faudrait montrer une photo avant/après le passage de Tristan « le jardinier fou » 😉
    Tu as fait de ce jardin un vrai coin de paradis !

  11. Allez, encore une poignée de personnes et je loue un minibus pour une visite guidée, héhé 🙂

  12. Bonjour,

    Je m’intéresse à la botanique depuis peu, je suis en train d’apprendre les familles de plantes, leur mode de reproduction, comment les reconnaitre, et j’aurais voulu savoir si tu pouvais me donner le titre de ton livre avec les fiches sur les plantes, et son auteur. Il a l’air très complet, j’aimerais l’acheter 🙂

    Merci, et bonne soirée/journée.

    • Bonjour.

      Alors, le livre en question: « Flora Helvetica » aux éditions Belin, 1600 et quelques pages, très complet. Toutefois, quelques remarques à prendre en compte.
      – Il s’agit de la Flore de Suisse. Certes on y retrouve pas mal de plantes cosmopolites, mais si tu habites en Bretagne ou dans le sud le contenu ne sera pas vraiment adapté à tes besoins.
      – Ce livre permet d’obtenir des informations sur une plante dont on connaît déjà le nom. Pour les identifications il ne remplace donc pas une « clé de détermination ». J’utilise pour ma part la flore de Jeanne Covillot (adaptée elle aussi à ma région. Mais il en existe d’autres). Le livre est vendu avec sa propre clé, que je trouve cependant moins pratique que la Covillot.
      – Cet ouvrage est très cher…

      À toi de peser le pour et le contre.
      Je ne sais pas si je t’ai été utile, n’hésites pas si tu as d’autres questions…

  13. Magnifique!!! Mince j’ai raté ça, trop occupée à ce moment-là à comparer les vaches 😉

    • Héhéhé. Es-tu consciente que faute de préciser le contexte cette phrase est passablement … étrange 😛

  14. Elle est magnifique cette photo! des bises, j’espere que tu vas bien!

    • Nickel! Je nage dans la chlorophylle 🙂
      Tu viens quand tu veux, y’a de la place dans la piscine…

  15. Merci pour ce moment de culture général et de voyage hors de la ville. Manque juste la recette de la confiture et c’est parfait !
    grosse bise

    • Hey salut Jean! Merci pour le message 🙂

      J’ai pensé un moment mettre la recette, mais le net est déjà tellement surchargé de sites de cuisine que je ne voyais pas vraiment l’intérêt d’en rajouter. Et puis je ne suis pas spécialiste en la matière.
      Mais à tout hasard, pour info, je dirais que je m’éloigne un peu des recettes habituelles par:
      – moins de sucre (1 part de sucre pour 2 parts de pulpe. Alors qu’en général c’est moitié moitié… Et jamais eu de problème de conservation).
      – je rajoute un peu d’agar agar.
      – je rajoute du jus de citron (note acide. conservateur)

  16. Bonne explication Tristan. On ne mourra pas idiots. J’ai toujours pensé qu’une myrtille c’était violet, ça tâchait les doigts, c’était difficile à cueillir, mais je n’avais jamais pensé qu’il y avait les « vraies » et les « fausses ». Continue à nous instruire.

  17. Super travail! On ressent bien toute ta passion et ton énergie au travers de tes recherches, photos et commentaires.
    En espérant faire de belles découvertes lors de futures balades…

  18. Superbe travail d’inventaire. Je découvre ici de nombreux arbres remarquables inconnus du grand public. Sans compter des liens très intéressants. 😉 Bravo.

    • Oui ce Châtaignier fait 6,20 m de circonférence. Il me semble que j’avais effectué cette mesure à environ 2m de haut, sur la partie « vivante » de l’arbre. La base, elle, affiche un tour d’ ~12 m! Ce Châtaignier devait être colossal.
      D’après la légende st François de Sales (1567-1622) s’y serait réfugié pour échapper aux loups.

  19. Bon, je surkiffe ce blog. Ce mec est génial.

    Avec lui la lueur jaillit de l’obscurité avec la pureté d’une étoffe persane (iam power)

    Tcho mec

  20. juste découvert votre blog en cherchant ce qu’était une taille « légère » pour mon rosier mutabilis… je m’y suis régalée.. j’adore vos « enchantements » face à vos découvertes..A bientôt de vous lire…

  21. Magnifiques vos photos de fleurs, quelle belle sensibilité! Votre jardin me fait rêver!
    On sent que vous êtes un passionné.
    Merci de nous faire partager vos talents.

  22. A quand une visite guidée dans le Chablais pour découvrir ses arbres et leurs histoires? Bravo pour cette jolie passion
    Corinne

  23. Merci Tristan pour ton travail, lorsque je dis que j’aime les arbres, pour moi ils sont tous « remarquables », et la diversité des essences dans le chablais en général je fais sourire…
    Je n’oublierai pas de recommander à mes interlocuteurs une visite sur ton site

  24. Belle trouvaille que ce vieux fruitier champêtre! En Ille-et-Vilaine, il y en a quelques-uns (pas aussi gros malheureusement) au milieu des champs, qui ont étrangement survécus au remembrement, j’apprécie beaucoup leur jolie silhouette…

  25. Merci Tristan de protéger à travers ton travail ce qui fait aussi l’histoire d’un pays. Souvent je me dis que les communes devraient acheter ces vieux arbres afin que l’on ne les coupent jamais. Ils représentent le lien direct avec les anciens, ils nous portent les messages de nos pères, grands pères et plus loin encore et tout ce qui se rattache. Cela serai beau que les écoles apprennent l’histoire à nos enfants (petits pour moi), en leur expliquant ce que ces grands et beaux arbres ont connu.
    Merci à toi
    Eugène

  26. Le poteau n’a pas changer tellement non plus!
    C’est un très bel arbre, j’ai eu la chance d’en trouver trois dernièrement (durant mes vacances), un en Meuse et deux dans le Jura de taille comparable, j’essaierai de les présenter prochainement chez les têtards…
    Ça m’a particulièrement fait plaisir de trouver des spécimens de cette belle essence qu’est l’orme…

    • Je ne comprends pas bien la présence du poteau en plein milieu de la photo sur l’ouvrage de 1997, d’autant plus qu’il était possible de photographier l’arbre sous un autre angle. Mais comme je tenais à faire un avant/après précis j’ai du reprendre un cliché avec ce disgracieux poteau au premier plan…

      Hâte de découvrir tes Ormes sur le blog des Têtards!
      Peut-être y publierai-je un article sur celui d’Arthaz quand j’aurai collecté suffisamment d’infos à son sujet…

  27. Quelle tristesse si on doit le couper !
    Je n’ai encore jamais rencontré de hêtre aussi gros. C’est un monument végétal d’une rareté qui le rend inestimable.
    Il devrait être au contraire dorloté et même vénéré !

    • Je n’ai pas encore eu l’occasion de retourner voir cet arbre, j’espère le retrouver intact (l’inverse me rendrait très triste).
      Merci pour ce commentaire, j’en parlerai au propriétaire si j’ai la possibilité de le revoir…

  28. Quel travail monumental…
    Merci à toi d’avoir pris le temps.
    Je te donnerai quelques indications pour positionner plus précisément quelques-unes de mes découvertes.

    • Merci. Je serais ravi que tu puisses m’aider à affiner la position de tes découvertes.

  29. Bonjour,
    J’ai dans mon jardin un tilleul centenaire.
    Je serais heureuse qu’il figure dans votre collection.

    T.

  30. Une très belle valorisation de tout ton travail d’inventaire dans le Chablais.
    Un sujet passionnant et une affiche magnifique, de bons ingrédients pour une expo réussie !
    Un petit regret sur la durée d’expo, juste un mois c’est un peu court pour les visiteurs extérieurs qui voudraient se rendre dans la petite commune de Bons.
    Peut-être au vu du succès de l’expo sera-t-elle prolongée ou renouvellée dans d’autres communes du Chablais ?
    En tout cas, bravo Tristan pour tout ce travail réalisé !!!

    • Merci pour ton commentaire 🙂

      La durée de l’expo est liée aux spécificités du lieu, mais j’avoue que j’aurais bien aimé aussi qu’elle dure plus d’un mois.
      L’idée d’expo itinérante me plairait bien. Je pourrais même présenter des versions « revues et augmentées »…

      Rêvons un peu: un lieu d’exposition fixe (sans pour autant avoir un contenu figé), une sorte de « maison de l’arbre »…
      Un jour peut-être…

    • Salut Julien.
      Content de te voir par ici.

      Effectivement les anciennes maps sont encore utilisables en mode navigation, mais ce n’est pas le cas ni pour les cartes spéciales ni en mode édition.

    • Merci pour ton conseil.
      Vu mes compétences en informatique (et en anglais) ça me parait quand même trop complexe (Au delà d’une poignée de balises html je suis complètement largué).
      Dans l’absolu j’aimerais de toute façon me passer définitivement des services de Google.

  31. Salut Tristan,

    Après quelques recherches, j’ai trouvé un article intéressant du journal du net : http://www.journaldunet.com/solutions/saas-logiciel/alternatives-a-google-maps-api/

    Il semble que toutes les solutions libres de droit se basent sur OpenStreetMap dont voici la page wiki française :
    http://wiki.openstreetmap.org/wiki/FR:Main_Page

    Plusieurs éditeurs de cartes libres de droits sont aussi proposés sur cette page…à voir celui qui correspondrait le plus à ton utilisation..

    J’ai aussi un bon a priori sur l’éditeur uMap :
    http://umap.openstreetmap.fr
    Il se base aussi sur OSM mais on peut importer des données en masse dont du KLM visiblement..
    Il y a l’air d’avoir pas mal d’options de personnalisation des cartes et ils mettent les utilisateurs en avant en proposant les cartes faites avec leur éditeur. On peut en plus exporter le cartes ou les intégrer à un site web.

    J’espère que ça te sera utile et permettra de récupérer au moins une partie de ton travail !

    A+ et courage !

    Arnaud

  32. Très bonne idée Tristan d’avoir ajouté cette rubrique « actualités » pour nous tenir informé de tous tes projets en cours.
    Je désespérais de ne plus voir de nouvelles publications sur ton blog. Je pourrai suivre désormais tes aventures arboricoles haut-savoyardes dans cette rubrique.
    Bonne continuation 🙂

  33. Je n’ai jamais vu un « truc » pareil !!!

    Pour moi il n’y a aucun doute sur l’appellation cépée, mais on atteint ici une dimension et une densité incroyable.
    Les cépées les plus impressionnantes sont souvent celles des châtaigniers, je n’avais jamais vu un orme rejeté de la sorte… Incroyable !
    Il n’est pas fréquent de trouver des ormes des montagnes de belle taille pour toutes les raisons que tu as citées, mais je me demande bien la taille qu’il faisait avant son abattage.
    Ca remonte peut-être à une vingtaine d’années, il faudrait peut-être mener l’enquête auprès du propriétaire (tu as le parcellaire cadastrale qui apparait sous geoportail) ou auprès des riverains pour en savoir plus…

    Tu as fait quelques mesures sur place ? Circonférence de la cépées, le nombre de brins (vivants et morts) ? La souche d’origine est-elle encore visible ?

    Super découverte, bravo et ton système d’enquête avec les anciennes photos est digne d’un Sherlock Holmes Arboricole ! 🙂

    • Merci pour ton commentaire 🙂

      Méticuleux comme je suis j’aurais bien mesuré et compté chaque brin comme tu dis, mais cet arbre clôturait une session de prospection déjà bien chargée. J’étais de toute façon subjugué par cette apparition, donc au final je n’y ai juste pas pensé.
      Et puis je n’ai pas osé gratter la mousse pour examiner la souche, c’était trop beau, j’aurais eu l’impression de commettre un sacrilège.

      Mais l’enquête continue.
      Et je compte bien retourner voir cet arbre.

      Affaire à suivre…

  34. Une beauté ce vieux hêtre montagnard. Une connaissance suisse m’avait dit que le Salève recelait de magnifique sujet, je suis content d’en découvrir!
    Ne serait-ce pas un ancien têtard comme pourrait le suggérer ses formes tourmentées?

    • Et bien je me suis posé cette question concernant sa forme. Je n’ai pas l’impression qu’il ait été traité en têtard, mais son aspect me laisse perplexe (pour utiliser un néologisme je le qualifierais bien de sub-tortillard).
      J’aurais bien du mal à conclure sur ce point…

      Merci pour ton commentaire.

  35. Bonjour à toutes & tous ,

    François,

    Un grand merci pour ce document qui retrace l’histoire de la Chavanne

    Amicalement

    J.C.Bondurand

  36. Juste pour l’anecdote, cet arbre a servi pendant de nombreux hiver de dortoir à hiboux moyen-ducs.
    Il pouvait y avoir une bonne vingtaine d’oiseaux certains hivers.
    Ce n’est malheureusement plus le cas depuis une dizaine d’année il me semble.
    A.G.

    • Super!
      Merci pour l’info. J’ai ajouté cette anecdote en fin d’article.

  37. Bravo pour votre travail qui classe pour sa grosseur le thuya de Peillonnex 1er au niveau national et peut-être 3ième mondial …
    Je l’avais mesuré à 7m60 en 2010…
    La légende voudrait qu’il ait été planté là sur la tombe du grand-père d’un dénommé Gaston Lamouille né en 1915 lorsque le cimetière était encore à proximité de l’église

  38. Laissons-lui une dernière chance….il semble bien, en ce mois d’août 2016, qu’il n’est pas tout-à-fait mort !

  39. Enfin j’ai eu le temps de le lire (dans le désordre suivant mon intérêt pour certains espèces)…. C’est reposant et passionnant.
    Bravo mon Coupain 🙂

  40. si vous pouviez avertir que les érables SYCOMORES sont mortels pour les équidés qui partent de la Myopathie Atypique Equine qui décime en quelques heures les équidés qui ont ingéré des graines ou des pousses d érables…
    je vous invite à consulter le site de la Clinique équine de la Faculté de Médecine vétérinaire Université de Liège (lien).
    Différents liens ici.

    Isabelle Martin

  41. Bravo pour cet article que je découvre en rentrant de la magnifique Fête de l’Arbre 2017. Je cherchais une explication à la déformation de ces arbres vrillés. Je reste sur ma faim, et ne trouve rien par internet, avez-vous une..ou plusieurs hypothèses sur ce phénomène? Merci d’avance, Alain

    • Merci pour votre commentaire.

      Le phénomène des troncs vrillés est semble-t-il assez peu documenté et je suis loin d’être un spécialiste du sujet.

      Tous les arbres ne présentent pas de troncs vrillés, cette curiosité étant en revanche assez fréquente chez certaines espèces: amandiers, marronniers, châtaigniers, poiriers, etc.
      Toutes sortes d’hypothèses ont été avancées, des plus ésotériques aux plus scientifiques: action du vent, de la lune, forces géomagnétiques, cours d’eau souterrains, etc. La cause la plus communément évoquée étant la rotation de la terre: les troncs vrilleraient en sens unique dans l’hémisphère nord, et dans le sens inverse dans l’hémisphère sud. Toutefois cette hypothèse ne résiste pas à l’observation car nous pouvons constater à la fois des rotation dans le sens des aiguilles d’une montre (« dextrogyre ») et des rotations inverses (« lévogyre »). Le sens de rotation peut même changer au cours de la vie d’un arbre ou présenter les deux orientations sur un même individu (C.Drenou).
      Le phénomène serait en fait dû à la forme des cellules embryonnaires du bois (pour faire simple), allongées et verticales au début, puis progressivement penchées. Ce changement progressif d’orientation serait déterminé génétiquement.
      Quant à la finalité: il s’agirait pour l’arbre vieillissant « d’assurer une distribution équitable de l’eau entre toutes ses branches et des produits de la photosynthèse entre toutes ses racines » (F.Hallé évoquant les travaux de Hans Kübler)…

      Il faudrait toutefois distinguer les « écorces spiralées », relativement fréquentes (ex: nos châtaigniers), des « troncs torsadés », bien plus rares (C.Drenou/F.Hallé).

  42. la ferme du beulet n est plus ces bien dommage je l ai connue et habiter…

  43. Salut Tristan,

    Une circonférence record pour ce pin noir, on est vraiment dans les limites maxi que l’on peut rencontrer en France (hors montagne Corse…) !

    Tu as également très bien mis en évidence toutes les difficultés de détermination botanique du groupe « nigra » et sans un étiquetage (fiable) au pied de l’arbre, il est effectivement très très délicat d’affirmer avec certitude la sous-espèce du pin noir… Le plus prudent est de rester au niveau Pinus nigra.
    Pour les peuplements forestiers de pin noir, la distinction entre pin noir d’Autriche et laricio (souvent Corse) se fait nettement mieux (en général 😉 ).

  44. Tu as raison, il cumule toutes les qualités d’un arbre remarquable fantastique 🙂
    Il fait parti de ma liste des arbres à voir en priorité en Haute-Savoie !

    Un article très bien documenté comme à ton habitude, du beau boulot, bravo !

  45. Bonjour,
    Je vous remercie pour ce commentaire illustré de belles photos.
    Mais dans le but de vous aider vous vous trouvez ici en plein pays gaulois c’est à dire celte! En terre Allobroge.
    La Tène, village qui jouxte Neuchâtel, 2ème centre, chronologiquement parlant, après Hallstadt, de la civilisation
    gauloise a essaimé, aussi, en Grande Bretagne.

    Bien cordialement.

    PS J’habite Neydens, du danois Neyding!

    • Merci pour cette remarque très intéressante.

      Quand je parlais de légendes Celtiques je voulais surtout signifier que l’imaginaire populaire associait d’avantage les vieux hêtres à des légendes/mythologies septentrionales (Bretagne, Angleterre, Allemagne, voire même scandinavie…), y compris en les amalgamant à la Fantasy moderne.

  46. Encore un excellent article qui fait ressortir toute la qualité de ton travail d’inventaire et d’enquêteur pour parvenir à remonter aux origines de ce parc emblématique de la belle ville d’Annecy.
    Merci Tristan de nous livrer tous ces secrets arboricoles 🙂
    Je confirme avoir été aussi conquis par ce parc au charmes envoutants sur les bords d’un des plus beaux lacs alpins. Visite incontournable !!!
    Petit ajout juste de l’autre côté du port, un splendide Metasequoia à ne pas louper…

    • Merci pour ton commentaire!

      Je connais ce Métaséquoia, mais je n’ai toujours pas trouvé l’occasion d’aller l’observer de plus près.
      Tellement à faire! Je ne sais plus où donner de la tête ^^

  47. « Jamais la nature ne nous trompe ; c’est toujours nous qui nous trompons. »
    Jean-Jacques Rousseau

  48. Salut Tristan,

    encore un super article et quelle surprise d’apprendre qu’il existe une autre buxaie remarquable sur les bords du Léman.
    Buis + Rives du Léman, on pense forcément tout d’abord à la célèbre buxaie de Coudrée à Sciez. Existe-t-il un lien entre ces deux vieilles buxaies ? Celle de Coudrée est également très ancienne, d’origine naturelle, tandis que celle de Thonon semble artificielle peut-être à partir de plants prélevés à Sciez ???

    As-tu remarqué des dégâts de la terrible pyrale du buis ? Les jardiniers appliquent un traitement pour la sauvegarder ?

    En tout cas, j’inscris l’endroit sur mon GPS avec les quelques centaines d’arbres qui me restent à visiter dans ton magnifique département ! 🙂

    • Merci pour ton commentaire.

      Aucun lien avec la buxaie de Coudrée. Ici vocation religieuse très vraisemblable, alors qu’à Coudrée il s’agissait d’un jardin d’agrément lié au château (en tout cas depuis le début du XVIIIè, cf Mappe Sarde. Je n’ai pour l’instant rien découvert sur l’origine de la Buxaie de Coudrée, possiblement antérieure à 1600, mais je suppose la transformation en jardin d’un site déjà peuplé de buis, jadis nombreux dans le secteur des anciennes dunes lacustres).

      Le buis est plutôt commun dans le bas-Chablais, et même relativement abondant dans certains secteurs. Je ne crois pas que les capucins aient eu à aller bien loin pour prélever des buis (pas besoin d’aller jusqu’à Sciez en tout cas).

      Une autre buxaie intéressante occupe une étroite bande de terrain entre le lac et le mur de Ripaille, on y trouve quelques individus remarquables. Mais malheureusement cette buxaie qui a beaucoup souffert de la Pyrale ne ressemble aujourd’hui plus à grand chose (triste car l’ambiance était vraiment fantastique. Voir cette photo de 2013).

      La Buxaie du Belvédère se porte en revanche plutôt bien de ce point de vue. Si les buis ont pu avoir affaire à la funeste chenille je n’ai pas constaté d’attaque cette année et les arbustes sont, dans l’ensemble, plutôt densément feuillés (je ne suis pas au courant d’un éventuel traitement contre la Pyrale).

  49. TROP beau, TROP bien! Je me permettrai de vous nommer et de partager votre splendide blog demain lors de mon atelier d’art à la Médiathèque sur les arbres de Thonon. Avec mon admiration. Karine

  50. Passionnant !
    Merci Tristan, j’ai appris une foule de choses en lisant ton article !
    Amusant hasard, cette semaine a resurgi dans mon fil d’actualité cet article datant de 2 ans https://www.haut-rhin.fr/content/labellisation-arbre-remarquable-de-france-du-tanzlinde-de-bergheim
    Évidemment en le lisant j’ai pensé à toi et à tes confrères. Et cela me fait penser que ça fait longtemps que je n’ai pas croisé un vénérable ligneux pour lui rendre hommage… Il serait temps d’y remédier.
    Bon dimanche 🙂

  51. C’est parfaitement expliqué et illustré. Un grand bravo, c’est hyper intéressant, moi qui n’y connait pas grand chose sur le sujet!

  52. Excellent article renseigné et illustré de façon professionnelle qui montre une maîtrise du sujet sans failles. Il est bon de pouvoir s’appuyer sur de telles compétences dans l’optique de protéger le patrimoine arboré.

  53. Bravo Tristan, ton article est passionnant ! Quel travail de précision ! Je ne regarderai plus du tout nos vénérables arbres de la même manière. J’ai appris, à sa lecture, énormément de choses ! Merci !
    Quand le tilleul de Trossy a été abattu, cela m’a attristé. J’en ai récupéré quelques morceaux pour mon jardin en me disant que la vie (insectes, mousses…) continuerait à l’intérieur, je le croyais mort !

  54. Joli article ! Très bien documenté et agencé !
    Je ne connaissais pas cet arbre.

  55. Et bien, une très belle trouvaille !
    Espérons que ce peuplement échappe au papillon.
    En terme de croissance, j’ai pu relever des écarts assez importants sur divers spécimens.
    Pour un exemplaire de plaine en jardin, j’ai trouvé environ 80 cernes pour une circonférence de 55 cm, dans le Haut-Diois, j’ai un échantillon de 15 cm de tour pour 70 à 80 cernes, mais il poussait à 1200 m d’altitude en grande concurrence.
    Dommage que je n’ai pas pu prélever dans les gorges de l’Ardèche cet été, par contre là-bas, l’ambiance est très particulière, aucun ont été épargnés.

  56. Travail d’explications et de recherches phénoménal!!!
    Félicitations Tristan. En plus historiquement, nous comprenons mieux la constitution de nos forêts actuelles en très grande partie ordonnée par les Etats au cour des siècles nous précédents et aussi de nos jours.

  57. Merci pour vos commentaires. J’ai rarement de retours, donc je dois dire que ça m’encourage beaucoup…

  58. Merci beaucoup pour cet article. Cela m’a vraiment intéressée. Je vais aller voir ce tilleul prochainement. Imaginer ce que ces vieux arbres ont vu passer de notre histoire, cela me fait sentir la place des humains dans la nature.

  59. Bonjour et merci pour le tilleul de mon village ,je suis né en 1948 et nous gamins dès l’age de _ 8 ans les anciens nous disait que Henri iv avait attaché son cheval à l’arbre .
    encore merci .
    Robert Couturier

  60. Ahhhh… Enfiin une explication claire et précise… Et belle en plus. MERCI !!

  61. Très bel article et bravo à vous pour cette initiative ainsi qu’à la commune !!

    Oui il est vrai que c’est important de mettre en avant les rencontres positives avec les propriétaires publiques et privés car encore aujourd’hui dans de nombreux cas on constate des situations dans lesquelles le patrimoine végétal n’est pas complètement considéré.

    • Salut Sisley, merci pour ton commentaire.

      Pas de mise à jour de l’article car pour l’instant dossier plus ou moins en suspend.

  62. Joli portait de ce poirier extraordinaire, l’un des plus exceptionnels des Alpes.
    On devine la torsade de son tronc du côté droit, mais finalement assez peu marqué, ce qui est étonnant pour un si vieux fruitier.

  63. Merci pour ces informations.
    Pensez vous qu’une pétition permettrait de le sauver?

  64. Comment des « professionnels » de la taille et de l’élagage peuvent-ils massacrer un arbre encore magnifique et puissant en 1972? Quelles écoles enseignent un tel massacre? Il est urgent d’enseigner le respect des arbres si l’on veut conserver des arbres plusieurs fois centenaires!!!

  65. Il semble malheureusement que la messe soit dite !!
    J’ai vu le schéma de contournement, même s’il me semble judicieux, le problème doit certainement venir de la parcelle privée mitoyenne à l’arbre. Il est probable qu’aménager un périmètre de sécurité sur une propriété doit être compliqué même si les personnes l’accepteraient ?

  66. Je viens de trouver l’histoire du tilleul de Sixt en partant du dessin réalisé par le grand père de mon mari, Paul Flandrin, dans les années 1920.. Une belle aquarelle du tilleul séculaire, qui est maintenant réduit à un tronc…
    Que c’est triste, de voir ces arbres magnifiques finir par être abattu.. Je suis atterée de voir le peu de respect envers les arbres dans nos campagnes, je vis dans le sud Sarthe, des arbres abattus comme bois de chauffage…
    « Un arbre qu’on abat fait beaucoup de bruit une forêt qui pousse on ne l’entend pas »… (Ce serait de Gandi)
    Merci pour cet article sur le TIlleul de Sixt.

  67. Bonjour,
    Si l’on veut prendre soin de cet arbre, il faut commencer par enlever le goudron à son pied, ou au moins le rendre perméable pour que ses racines puissent respirer ( madame la route faites une petit détour SVP )

  68. Bonjour je suis Carmen SPORTIELLO et j’ai participé à la création de la pétition contre l’abattage du Gros chêne de saint Martin bellevue. J’aimerais vous contacter pour connaître votre opinion savoir si vous pouvez nous aider, car j’ai réussi à contacter des médias locaux.
    Pourriez-vous me recontacter afin d’échanger au sujet du gros chêne.
    Merci,

    Carmen SPORTIELLO

  69. Une horreur tous ces arbres abattus où qui subissent des tailles drastiques par des élagueurs qui si je ne me trompe pas sont en possession d’un d’un CS arboriste grimpeur, je n’ose même pas vous parler de nos élus qui pense tous savoir sur les Vegetaux , ils osent nous parler de patrimoine

  70. Bonjour
    Pour l’asterisque (3) vous dite que la fontaine actuelle date de 1903. A ma connaissance il en existe une autre qui se trouve derrière le mur que j’ai vu sur des cartes postales anciennes. De quand date elle.

    merci pour votre réponse

    • Bonjour.
      Je n’ai pas cette information, désolé.
      Si vous en apprenez davantage n’hésitez pas à me le faire savoir.

      • Alors attention, la fontaine que l’on voit actuellement est effectivement récente, le fronton a été rénové en 2015 pour faire place à une mosaïque de Yves Decompoix. La vasque de la fontaine en marbre rose de la carrière de Nuits Saint Georges en Bourgogne est d’époque, la margelle ou table de dépose est issue de la même carrière mais elle a été remplacée plusieurs fois en raison des vandalisme… Effectivement auparavant la fontaine était placée dans le grand local situé derrière le mur qui supporte l’actuelle fontaine. Elle a été déplacée en 1959 pour des raisons de sécurité liée à la source et afin de permettre une désinfection périodique de l’alimentation de la fontaine car malheureusement on constate trop souvent de très mauvais comportement de certaines personnes…

  71. Superbe hêtre, et très bel endroit ce plateau.
    Merci pour la découverte.
    Un annécien.

  72. Que d’arbres à découvrir et écouter, contempler. Site passionnant que j’ai découvert en cherchant un inventaire des ormes à l’état d’arbre comme « l’Orme de Sciez ».
    Défenseur des arbres, je prend plaisir à consulter et parcourir vos pages.

  73. Merci pour ces détails, précis… et très important je trouve.
    Je trouve que les photos sont une excellente idée : illustrer les détails. Encore M r i.

  74. Bonjour, je tombe par hasard sur cet article, cherchant à en savoir plus sur les ormes – suite à un récent témoignage d’une personne passée chez nous (Beaujolais) nous laissant entendre que les poutres massives de la toiture de la maison (1820-30) seraient issues de ces ormes anciens aujourd’hui disparus.

    Merci pour ce travail documenté et rigoureux, je me suis régalée à la lecture !

    • Merci pour votre commentaire.
      Les Ormes (enfin le peu qui subsistent) méritent toute notre attention. Leur avenir est toujours incertain. Il y a peu disparaissait le plus gros Orme de Haute-Savoie, probablement victime de la graphiose. Un autre orme exceptionnel semble lui aussi touché…

  75. Salut,

    Très bel article, riche en données et bien agencé.
    Je suis sidéré par cette concentration de trognes. Ce qui est intéressant, c’est qu’en plus d’avoir une incidence sur le taux de croissance, ce type de conduite associé à une exposition nord et à une altitude moyenne de 1100 m diminue encore ce taux et avec de telles circonférences on pourrait effectivement se retrouver avec des spécimens d’âges très avancés.
    Pour l’instant les maximums appartiendraient à des hêtres à plus de 1800 m dans les Abruzzes avec 580 ans.
    Récemment j’ai constaté l’âge d’un hêtre des hautes-Vosges de plus de 300 ans avec un diamètre de 45 cm et un certain nombre de vieux sujets dépassent les 300 ans sans avoir été élagués.
    Une étude en dendrochronologie serait largement à mener sur ces zones.

    • Salut Sisley.
      Merci pour ton commentaire. Mon niveau en anglais n’est pas terrible donc je n’ai jamais pu approfondir comme je l’aurais souhaité la question des vieux hêtres Italiens…

      Sais-tu s’il existe des données dendrométriques?
      Est-il possible de trouver des photos de ces très vieux spécimens?
      As-tu sous la main des études (en français, on peu rêver) évoquant la possibilité de trouver des arbres de 600 à 700 ans?…

      Pour rebondir sur ton exemple de hêtre Vosgien j’ai, il y a quelques années, découvert une souche assez modeste (1m70 de circonf au sol), très probablement du hêtre, affichant 304 cernes. La longévité de nos hêtres hexagonaux serait-elle sous-estimée?

      • Salut,

        https://www.tandfonline.com/doi/pdf/10.1080/12538078.2005.10515511

        En fait, il pourrait bien y avoir des études en français de ce type, mais bien souvent il faut passer par des universités, pôles de recherches et tout n’est pas accessible.
        Pour ce que je sais, c’est que j’ai longtemps uniquement vu des chiffres pour des hêtres de plaines et depuis que je m’intéresse aux zones d’altitudes et/ou plus difficiles en termes de croissance j’ai compris qu’il y a un énorme réservoir des très vieux arbres dans ces zones.
        Pour l’Italie on parle d’étages maximales pour l’espèce et de conditions climatiques très contraignantes. Ces spécimens ont des périodes de végétation comprises entre 3,5 et 4,5 mois.
        Alors il est très envisageable qu’on ait effectivement des arbres au-delà des 500 ans mais c’est difficile de trop se prononcer pour ce qui pourrait dépasser ces limites connues.

        Et non malheureusement je n’ai ni photos, ni données précises autre que les âges. Pour certains arbres creux de cœur on n’obtient pas de mesures complètes et là aussi il faut se contenter d’estimation.

  76. Un artiste depuis toujours. La graine a bien poussé.

    Amicalement

  77. Bonjour,
    En cherchant le nom de cette fausse myrtille, je tombe sur votre article très intéressant. J’ai l’habitude de cueillir les myrtilles(Savoie) effectivement il y a beaucoup d’airelles des marais, blanches à l’intérieur.
    Maintenant j’habite vers Crest et pas plus tard qu’il y a 3 jrs, j’ai acheté une petite boîte de myrtilles (magasin bio) et qu’elle fut ma déception en découvrant que ce n’était pas des myrtilles, je me suis fait avoir, ils vendent ça pour des myrtilles 😕…

    • Content que mon article ait pu vous être utile.
      Pour moi l’airelle des marais est clairement moins goûtue. Quel intérêt pour ce maraîcher bio? Peut-être est-elle plus commune ou plus facile à cultiver (donc moins onéreuse) dans son secteur?

  78. Bonjour,
    Bravo pour votre site et description de l’arbre, en revanche attention aux termes « rapidité et opacité » que vous indiquez dans votre commentaire de février. Non il n’y a pas eu opacité, la société a communiqué largement par affichage ou voie de presse et bien sûr vers la ville sur les études en cours. A notre immense désespoir que nous avons reçu comme une catastrophe tant cet arbre est emblématique pour notre société, les 3 experts forestiers indépendants nommés, 2 français et un suisse ne laissaient pas entrouvrir la moindre chance à cet arbre. Les 3 experts sont arrivés aux mêmes conclusions. Des pistes par haubanage ou étayage que nous avions imaginés ont été étudiées par les experts mais de part la taille et le poids des branches à haubaner, on parle ici de plusieurs branches à maintenir de 4 à 8 tonnes chacune et surtout leur embranchement placé très bas sur le tronc, cela aurait nécessité de réaliser d’énormes massifs de béton avec de très gros câbles de maintien. Alors oui, si cet arbre avait été planté dans un milieu isolé au coeur d’un grand parc plat, peut-être qu’il eu été possible d’étudier de réaliser des renforts très spécifiques mais de part l’emplacement très particulier que nous constatons de ce cèdre, coincé entre un talus haut et raide au sud et une zone très en contrebas de la naissance de la souche (5m) au nord, très fréquentée avec une rue très passante, la présence d’une école et de très nombreux visiteurs à toute heure de la journée, les experts ont écarté d’emblée cette piste.
    Tant la société que la ville meurtris par cette évènement ont tout fait pour trouver des solutions pour sauver cet arbre emblématique, mais le sous préfet a demandé d’appliquer les recommandations que les experts ont écrit noir sur blanc dans leur rapport, à savoir d’abattre l’arbre. Les risques étaient trop grands de voir une autre branche de plusieurs tonnes venir s’écraser soit sur les usagers de la source, ou dans l’avenue ou pire sur l’école. Les mêmes qui crient au crime contre l’arbre auraient attaqués durement la maire en premier lieu et la société pour manque d’action voir homicide(s) involontaire(s) car c’est bien de cette manière que les choses pouvaient se terminer.

    • Merci pour votre message.

      Je comprends parfaitement votre point de vue, mais voici le mien :
      ayant déjà eu affaire à un certain nombre de dossiers d’abattage d’arbres je constate que là où habituellement les processus décisionnels prennent de longs mois, voire parfois des années (y compris dans des dossiers où le risque pour les biens et personnes est avéré) ici tout a été très rapide. Rapidité qui ne permettait aucune mobilisation, mettant les défenseurs de l’arbre devant le fait accompli.
      Quant à l’opacité, si je n’ai pas eu directement affaire à la société des Eaux d’Évian, à la mairie ou à l’entreprise Danone j’étais en contact avec plusieurs personnes mobilisées. Toutes m’ont confié les difficultés rencontrées pour obtenir des informations, ou pour avoir accès aux expertises (et vous en conviendrez quelques citations extraites ici ou là, par voie de presse ou en privé, ne remplacent pas une expertise complète). Par ailleurs, je me suis rendu sur place le jour de l’élagage. J’ai demandé à discuter avec un responsable ou avec l’expert Suisse présent ce jour là. Évidemment je n’étais pas en position d’exiger quoi que ce soit, mais je ne m’attendais pas à la froideur de la réception. On m’a simplement répondu « sans commentaire ». Donc je maintiens le terme d’opacité (sans aucun sous entendu, simple constat personnel qui me semble objectif).

      Je comprends évidemment vos positions. Que les moyens à mettre en œuvre pour préserver l’arbre aient représenté un coût trop élevé, ou que le blocage de la rue sur une longue période (le temps nécessaire pour mettre en place une solution pérenne de sauvegarde et de mise en sécurité) ait pu poser de délicates questions de politique locale vue l’importance du site, je peux parfaitement le comprendre ; par contre cela ne permet pas de conclure à une absence d’alternative à l’abattage ; la fatalité est bien trop opportunément évoquée dans ce genre de dossier où il est bien rare que l’arbre sorte vainqueur, fût-il exceptionnel comme ce Cèdre…

  79. Merci pour ce billet. Je vais regarder les arbres du Salève avec un œil plus perspicace. Il y a plusieurs tilleuls de chaque côté du chalet des Convers qui sont alignés le long du chemin. Le 1-1-2001 on avait mis une bouteille de champagne vide avec la date en hauteur dans le creux de celui qui se trouve à gauche du chalet vu d’en bas. Quelqu’un a dû la trouver, elle a disparu depuis.

    • Il y a eu des travaux de réfection de la toiture du chalet en 2018 ; à cette occasion l’arbre a été élagué par des professionnels. Peut-être sont-ils à l’origine de cette disparition?

  80. Tristan, j’ai bien aimé vous rencontrer à plusieurs reprises et surtout à l’occasion de l’exposition sur les arbres de Mémoire et Patrimoine de Saint-Paul-en-Chablais qui a finalement eu lieu lors de la Fête de la Pomme en octobre dernier. Nous venons d’éditer le catalogue de l’expo. (on y retrouve tous les panneaux et même une géolocalisation des plus beaux arbres). Je pensais à vous dernièrement, il faudrait que je vous présente des châtaigniers mais peut-être les connaissez-vous. Merci pour votre beau travail et à bientôt… Marianne

  81. Bonjour, c’est une carte postale de gogant qui me dirige vers vous. Ces formes aussi connues chez les mélèzes en candélabre des Alpes, peuvent s’expliquer par la casse due aux avalanches, au poids de la neige, mais aussi aux herbivores qui ont brouté les repousses émergent de la couche neigeuse.
    Dans mon livre « Trognes, l’arbre paysan aux mille usages », je présente les boisements de pins sylvestres de la Haute-Loire, taillés pour faire des fagots destinés aux boulangers, leurs formes tourmentées sont aussi assez étonnantes !-(voir la pinatelle du zouave au Puy-en-Velay).
    Merci pour votre recherche, qui tombera peut-être un jour sur des boisements de trognes (hêtre, chêne pédonculés…) comme il en existe en Alsace, au Pays basque et dans les Alpes !

    Dominique Mansion

    • Merci pour votre commentaire.

      J’ai visité la Pinatelle du Zouave en 2012, un site assez féérique qui m’avait marqué.

      Concernant les peuplements de trognes locales, j’ai beaucoup prospecté du côté de Novel (voir cet article). Nous avions d’ailleurs échangé à ce sujet.

  82. Bonjour

    Une taille de toutes les grosses branches seraient souhaitables et salutaires pour conserver encore longtemps ces magnifiques joyaux que sont ces arbres.
    Merci pour le texte et les photos.

  83. FAYARD est nom de famille. Je suis remonté jusqu’avant la révolution et mes ancêtres étaient sabotiers. Ils fabriquaient leurs sabots dans la loupe du hêtre, partie à la base du tronc, la plus dure pour résister aux efforts imposés par la vent

  84. Le Méristème est au végétal, ce que les chakras sont aux hommes…
    Magnifique site, ça me donne envie de rencontrer toutes ces vieilles âmes.

  85. Presque urbain puisqu’il se situe à 4m de la façade arrière de notre maison ancienne au sein d’un petit village de Charente, notre buxus « arbrisseau » trône au milieu d’une terrasse accueillante qu’il abrite sous sa frondaison de 7,5m de diamètre. Ses branches basses laissent le passage à une personne et son tronc qui se déploie en cinq branches quasi-verticales mesure 1,05m de circonférence à 0,80m du sol. Ses caractéristiques exceptionnelles, dont nous ne mesurions pas l’importance lui ont valu d’être labellisé « arbre remarquable de France » le 3 octobre 2023 par l’association  » À.R.B.R.E.S. » dont l’expertise lui attribue un âge de plus de 400ans. Cette distinction nous honore, nous engage à en prendre soin, et incite à l’humilité devant ce témoin de la vie des générations qui nous ont précédés dans cette propriété que nous n’occupons que depuis 43ans…
    L’histoire des arbres survole celle des hommes, et notre buis nous oblige à cette conscience. Nous lé remercions.
    Madée et Yvon THOMAS

  86. bonjour,
    je suis tombé sur votre site internet par hasard en faisant des recherches sur la thuile.
    bravo pour vos recherches.
    je suis paysan à Beaumont et alpagiste à la thuile, également conseiller municipal.
    est ce que vous seriez d’accord de mettre à dispo vos photos des bâtiments et de l’alpage dans le cadre de création de panneaux explicatifs ?
    Merci pour votre retour

  87. Bravo et merci pour vos recherches .Il serait bien d installer un petit panneau au pied de l arbre avec cette explication sur ce magnifique arbre.

  88. bonsoir,
    malheureusement la cépée d’ormes est morte
    c’est bien dommage
    et tous les arbres alentours aussi

    • C’est bien ce que je craignais (signes de dépérissement ces dernières années). C’est triste. Merci pour l’info…

  89. oui bravo à vous pour vous intéresser à ces êtres vivants dont beaucoup ignore l’importance, un vrai patrimoine naturel

  90. Bonjour Tristan,
    Merci pour cet article bien écrit et très agréable à lire.
    j’en sais plus sur les myrtilles et à ma prochaine cueillette j’examinerai chaque détail de la plante.
    La nature est fantastique. Et la confiture de myrtilles délicieuse.

  91. Bonjour Tristan,

    Je tiens à te remercier pour ton travail remarquable sur le site dédié aux arbres remarquables. Je l’utilise beaucoup, et c’est une ressource vraiment précieuse pour moi.

    Grâce à toi, j’ai découvert des trésors naturels incroyables, et j’apprends tellement à chaque visite sur ton site. On sent toute ta passion et ton engagement à travers ce projet, et je voulais te dire à quel point cela est apprécié.

    Un immense merci pour tout ce que tu fais, et bravo pour cette belle contribution à la mise en valeur de ces arbres si uniques.

    Belle continuation à toi,
    Sabrina