graines – test scan

Depuis quelques années je récolte, lors de mes ballades, des graines de plantes sauvages histoire d’enrichir mon micro jardin botanique. Il me faut parfois attendre assez longtemps pour pouvoir mettre un nom sur une découverte. En effet la majorité des bouquins de reconnaissance sont basés sur la plante « en fleur ». Or lors de mes récoltes la floraison est, bien souvent, terminée depuis belle lurette. Difficile de s’y retrouver pour un botaniste bleu (aspirant ceinture verte).

L’idée m’est alors venue d’archiver les graines qui me passent entre les mains afin de créer une galerie utile, je l’espère, pour mes identifications ultérieures. Et si ça peut servir à d’autres personnes, tant mieux!

J’ai donc commencé à prendre en photos mes trouvailles avant de les passer au scanner histoire d’explorer toutes les possibilités dont je dispose.

Autant sur certaines graines, le scanner se semble pas vraiment apporter de « plus » significatif :

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      Autant pour d’autres l’intérêt est un peu plus évident:

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Il me faut encore trouver les bons réglages.Les petites graines sombres ne rendent pas grand chose sur fond blanc. Quant aux spécimens « poilus », le fond noir est plus approprié:

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Fascinant izeuntite?…

A suivre…

ça sent le sapin

Les conifères sont apparus sur terre, à quelques minutes près, il y a plus de 250 millions d’années. Dites donc c’est pas rien 250 millions d’années ; ça nous ramène en plein Permien, au beau milieu des dimétrodons et autres édaphosaures, qui contrairement à ce que vous imaginez ne sont pas des dinosaures ; ces derniers n’apparaîtront que plusieurs millions d’années plus tard. Non mais rendez-vous compte, nos petits conifères étaient là avant les dino! Et bien avant les fleurs qui attendront encore 100 et quelques (allez on va pas chipoter) millions d’années! Quelle vénérable lignée.
Intéressons nous à mr Picea abies, ou « épicéa », ou « sapin » comme on l’appelle un peu abusivement. Ce bel arbre caractéristique des paysages Savoyards, Jurassiens, mais aussi Vosgiens peut mesurer jusqu’à 40m ; le recordman, résident des Balkans, atteignant lui 63m. Pour vous donner une idée c’est plus haut que le 1er étage de la tour Eiffel!… La longévité de mr Épicéa peut dépasser 500ans. Que dis-je, sachez que le plus vieil arbre (connu) au monde est un… un… un Épicéa! gagné!
Old Tjikko, de son doux nom, est un vieillard Suédois de 9 550 ans. Oui vous avez bien lu, presque 10 000 ans! MÔssieur est littéralement préhistorique! A cette époque nos archi-ancêtres, ces rustres, chassaient encore les derniers mammouths.
Quelle belle histoire… Et quand bien même notre épicéa ne posséderait pas un tel pédigré, serait-il pour autant moins beau?

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Vous êtes émus, votre cœur bat la chamade, vous êtes tombé amoureux de Picea abies. Comme je vous comprends…

Ainsi, quelle indignation doit-être la vôtre à la vue de ces milliers de « sapins » (en majorité des épicéas) qui jonchent les trottoirs en début d’années, jetés dans le caniveau comme de vieux mouchoirs une fois les fêtes passées par ceux qui estiment que de toute façon ça ne sert plus à rien, que c’est pas vivant (un peu comme un rocher), qu’on les plante pour ça, et que de toute manière il était impensable de ne pas en acheter parcqu’après tout c’est la tradition et que si on arrête d’en acheter c’est la fin du monde, l’apocalypse, calendrier d’l’avent Maya tout ça.
Vous faites alors partie de ces gens qui, soit se passent de sapin, soit l’achètent en pot pour qu’il puisse être replanté, soit sont suffisamment inventifs pour trouver une autre solution (et il y en a).

Non?…

Bon… ça va pour cette fois.
Mais promettez-moi au moins d’y penser l’année prochaine.
Vous verrez, c’est pas si difficile de s’en passer  :-)

ps: spéciale dédicace à l’ex sapin de noël des années 80 qui coule désormais des jours heureux dans notre jardin…

les racines de l’intelligence végétale

Intéressante mais trop courte (« Ted » oblige) intervention du botaniste Italien Stefano Mancuso, professeur à l’université de Florence, fondateur du laboratoire international de neurobiologie végétale.

Oui oui, vous avez bien lu: « neurobiologie végétale« ! Étonnante appellation qui visiblement n’était pas du goût de certains scientifiques désireux de dénoncer, par tribune interposée, ce blasphématoire oxymoron. Réponse de l’intéressé: « Les plantes n’ont pas de neurones ou de cerveau, c’est un fait, admet Stefano Mancuso, mais cela ne signifie en aucun cas qu’elles sont incapables de calcul, d’apprentissage, de mémoire ou même de sensibilité. » (source)

   

A creuser cette histoire de « zone de transition »

ci-gît Sequoia sempervirens

Triste découverte hier. Les rafales de ces dernières semaines n’auront pas épargné ce très bel arbre du domaine de Rovoré. Un Sequoia Sempervirens si je ne me trompe.

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Vu la circonférence il ne devait pas être bien vieux (rien à voir avec les séquoias Américains), mais ça reste tout de même impressionnant. En tout cas moi ça m’émeut, snif (ouais je sais, quand il s’agit d’arbres je suis pas toujours super objectif)

                                  À y réfléchir je me demande s’il ne s’agissait pas d’un Douglas. J’étais je crois trop perturbé pour faire de la détermination…
Au final le résultat est le même: un arbre d’un tel gabarit au sol reste un triste spectacle.