arbres du jour

Petite balade du côté de Publier (haute-Savoie) où j’avais repéré quelques châtaigniers dans un parc derrière la mairie. Découverte intéressante (sans être exceptionnelle). Les deux plus imposants mesurent 5,55m et 5,45m de circonférence. J’essaierai de glaner quelques renseignements à l’occasion…

En revanche, je ne m’attendais pas à tomber sur deux magnifiques Cèdres cachés (sic) par le bâtiment de la mairie. Les dimensions ne sont pas exceptionnelles pour le genre (quelques Cèdres dépassent les 10m de tour) , mais tout à fait remarquables pour le département ; surtout en ce qui concerne le plus imposant des deux.

Celui-ci mesure 6,63m de circonférence, pour une hauteur approchant les 30 mètres…

/wp-content/gallery/icones/petite-branche.jpg?i=1586888379ps: en passant, un grand merci à Tanguy pour l’aide précieuse qu’il m’a apporté pour créer ce blog.

ça sent le sapin

Les conifères sont apparus sur terre, à quelques minutes près, il y a plus de 250 millions d’années. Dites donc c’est pas rien 250 millions d’années ; ça nous ramène en plein Permien, au beau milieu des dimétrodons et autres édaphosaures, qui contrairement à ce que vous imaginez ne sont pas des dinosaures ; ces derniers n’apparaîtront que plusieurs millions d’années plus tard. Non mais rendez-vous compte, nos petits conifères étaient là avant les dino! Et bien avant les fleurs qui attendront encore 100 et quelques (allez on va pas chipoter) millions d’années! Quelle vénérable lignée.
Intéressons nous à mr Picea abies, ou « épicéa », ou « sapin » comme on l’appelle un peu abusivement. Ce bel arbre caractéristique des paysages Savoyards, Jurassiens, mais aussi Vosgiens peut mesurer jusqu’à 40m ; le recordman, résident des Balkans, atteignant lui 63m. Pour vous donner une idée c’est plus haut que le 1er étage de la tour Eiffel!… La longévité de mr Épicéa peut dépasser 500ans. Que dis-je, sachez que le plus vieil arbre (connu) au monde est un… un… un Épicéa! gagné!
Old Tjikko, de son doux nom, est un vieillard Suédois de 9 550 ans. Oui vous avez bien lu, presque 10 000 ans! MÔssieur est littéralement préhistorique! A cette époque nos archi-ancêtres, ces rustres, chassaient encore les derniers mammouths.
Quelle belle histoire… Et quand bien même notre épicéa ne posséderait pas un tel pédigré, serait-il pour autant moins beau?

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Vous êtes émus, votre cœur bat la chamade, vous êtes tombé amoureux de Picea abies. Comme je vous comprends…

Ainsi, quelle indignation doit-être la vôtre à la vue de ces milliers de « sapins » (en majorité des épicéas) qui jonchent les trottoirs en début d’années, jetés dans le caniveau comme de vieux mouchoirs une fois les fêtes passées par ceux qui estiment que de toute façon ça ne sert plus à rien, que c’est pas vivant (un peu comme un rocher), qu’on les plante pour ça, et que de toute manière il était impensable de ne pas en acheter parcqu’après tout c’est la tradition et que si on arrête d’en acheter c’est la fin du monde, l’apocalypse, calendrier d’l’avent Maya tout ça.
Vous faites alors partie de ces gens qui, soit se passent de sapin, soit l’achètent en pot pour qu’il puisse être replanté, soit sont suffisamment inventifs pour trouver une autre solution (et il y en a).

Non?…

Bon… ça va pour cette fois.
Mais promettez-moi au moins d’y penser l’année prochaine.
Vous verrez, c’est pas si difficile de s’en passer  :-)

ps: spéciale dédicace à l’ex sapin de noël des années 80 qui coule désormais des jours heureux dans notre jardin…

ci-gît Sequoia sempervirens

Triste découverte hier. Les rafales de ces dernières semaines n’auront pas épargné ce très bel arbre du domaine de Rovoré. Un Sequoia Sempervirens si je ne me trompe.

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Vu la circonférence il ne devait pas être bien vieux (rien à voir avec les séquoias Américains), mais ça reste tout de même impressionnant. En tout cas moi ça m’émeut, snif (ouais je sais, quand il s’agit d’arbres je suis pas toujours super objectif)

                                  À y réfléchir je me demande s’il ne s’agissait pas d’un Douglas. J’étais je crois trop perturbé pour faire de la détermination…
Au final le résultat est le même: un arbre d’un tel gabarit au sol reste un triste spectacle.