Un petit morceau de mon jardin me tient lieu de pépinière. Celui-ci est organisé en trois zones: A) la serre pour les premiers semis. B) un petit m² fortifié pour permettre aux plantules se développer à l’abri des oiseaux (mais pas encore des limaces). C) juste de l’autre côté du chemin une zone de « quarantaine » où les plantes pourront croître jusqu’à ce que je puisse les identifier.
Cette procédure me permet, une fois la fleur déterminée, de l’installer au mieux dans le jardin (voir cet article).
Tout ceci est bien organisé, certes, mais le succès n’est pas forcément au rendez-vous. Je dois même avouer que le taux de réussite de mes semis est plutôt faible (pas mal de progrès à faire de ce côté là). Quant aux rescapées et bien elles mettent un temps fou à croître, si bien que j’en oublie habituellement leur provenance (les lieux de récoltes des graines/fruits sont bien notés quelque part, mais de ce côté là en revanche c’est pas toujours bien organisé).
Conséquence inattendue de cette situation: Ne disposant d’aucun indice (l’origine de la plante aurait pu m’aider) chaque nouvelle floraison, attendue parfois depuis deux ou trois ans, est donc pour moi un moment de suspense intenable (comment ça j’exagère?). D’autant plus que bien peu de mes semis initiaux parviennent à ce stade.
Seulement quatre nouvelles arrivantes identifiées cette année: L’Anthyllide vulnéraire (Anthyllis vulneraria), le Grémil officinal (Lithospermum officinale), la Campanule gantelée (Campanula trachelium), et la dernière , en fleurs depuis quelques jours…
Surpriiise!
– Solidago virgaurea –
Une magnifique et médicinale Astéracée (famille des pâquerettes, soucis, pissenlits, cosmos, etc) que je voulais installer depuis longtemps dans mon jardin. Fleur plutôt fréquente ayant toutefois l’impudence de ne pas pousser spontanément sur mon petit bout de terrain (la rustre!).
Chouette surprise.
Voilà une journée qui commence bien!