addendum

J’ai eu la chance de voir mon travail d’inventaire relayé par le journal Haut-Savoyard « le Messager » (voir ici). Je tiens à remercier chaleureusement le journaliste qui m’a permis de m’exprimer à ce sujet!

J’ai toutefois relevé quelques erreurs de transcription, j’en profite donc pour apporter ce petit correctif.

« Après mon retour à Thonon, j’ai commencé à m’intéresser plus concrètement aux végétaux pour m’occuper l’esprit » > je n’avais nul besoin de «m’occuper l’esprit». Il était plutôt question de mettre à profit l’abondance de temps-libre dont je disposais en approfondissant mes connaissances sur le végétal.

« Je les replantais dans mon jardin, je faisais des essais de croisement… » > Idée intéressante mais j’avoue n’avoir jamais tenté aucun croisement.

« A côté de chez moi, il y a des châtaigniers à Allinges qui sont très anciens et sont évoqués à travers des légendes liées à la vie de Saint-François-de-Sales et d’Amédée VIII. » >  Il fallait lire Amédée VII, dit le comte Rouge, et non Amédée VIII.

« Le premier critère c’est la beauté de l’arbre. Il faut aussi tenir compte de l’âge, de la taille mais cela dépend des espèces. Il y a également le critère de la rareté…» > La beauté est un des critères, pas forcément le « premier » (voir ici).

« Par exemple, les séquoias présents dans le Chablais ont été importés au milieu du XVIIIe siècle. » > je parlais des Séquoias Européens et non Chablaisiens en particulier. Et puis l’introduction de cet arbre nord-Américain a eu lieu au XIXè siècle et non au XVIIIè.

« des arbres oratoires dans les troncs desquels sont insérées par exemple des statues de la sainte vierge. » … mais pas uniquement.

« On trouve par exemple un tilleul de Sully à Féternes ou encore devant l’Eglise de Douvaine » > arbres « dits » de Sully. Le Chablais n’était pas français à cette époque. Difficile de croire qu’on y ait appliqué les directives d’un ministre d’Henri IV…

« Je suis devenu militant quand j’ai vu à Trossy ce qu’était devenu un tilleul [dit] de Sully. » > disons plutôt que la vue de cet arbre m’a fait prendre conscience de l’intérêt (l’urgence parfois) qu’il y a à sensibiliser/informer le public et à valoriser/protéger ces joyaux de notre patrimoine (concernant le Tilleul de Trossy, voir ce document de la DREAL).

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